30.09.2019Quels modes de transport pour demain?

Pour sa fête de la mobilité, l’association Uvrier St-Léonard 2030 a invité la commune à réfléchir à des moyens de locomotion plus verts. Une table ronde y a été consacrée.

C’est sous une couronne d’arbres qu’on a discuté mobilité douce samedi après-midi à Uvrier. La table ronde, organisée par l’association de transition Uvrier St-Léonard 2030 a invité la ville ainsi que différents acteurs des transports publics valaisans à échanger sur les enjeux d’une mobilité plus douce en Valais, mais aussi ses limites.

Le Valais a encore beaucoup de retard

Pour Evelyne Bezat, employée à l’ATE (Association transport et environnement), le Valais a encore beaucoup de retard en matière de mobilité. Mais il en revient d’abord de la responsabilité individuelle de toutes et tous. «Se rendre à pied à la gare, prendre son vélo pour faire ses courses ou aller au travail en covoiturage sont autant de démarches qu’on peut chacun mettre en œuvre.»

Des mœurs qu’une grande partie de la population peine encore à intégrer à son quotidien, note Christophe Clivaz conseiller municipal chargé de l’urbanisme et de la mobilité pour la Ville de Sion. «C’est malheureux, car la démocratisation du covoiturage pourrait être déjà un grand pas.»

30% des émissions de gaz à effet de serre

Pour l’heure, l’usage de la voiture à des fins individuelles et pour de très courts trajets, reste la norme. «Il faut savoir qu’en Suisse les transports représentent plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit du seul secteur qui ne parvient pas à diminuer ses émissions», souligne toujours Christophe Clivaz.

Enfin, en ce qui concerne les vélos électriques, les principaux enjeux restent la sensibilisation et l’information données aux citoyens pour assurer leur sécurité, poursuit-il. «Vélos, véhicules et piétons doivent pouvoir cohabiter au mieux en ville.»

Et la Confédération ?

Selon Philippe Cina, responsable développement international de CarPostal, la topographie du Valais permet au canton de desservir le territoire assez facilement. Il évoque deux axes de mobilité différents. «Le premier est la volonté de l’agglomération d’avoir un vrai réseau de transport urbain avec des fréquences de passage tous les quarts d’heure. Et l’autre, de desservir le mieux possible les vallées latérales. Finalement, pour Claude-Alain Bétrisey, Président de la Commune de Saint-Léonard, une réflexion centrale manque. Elle pourrait se résumer en la question : quels sont les besoins de base du citoyen que la Confédération doit couvrir ? «A l’époque, c’était boire, manger. Aujourd’hui on peut clairement se demander si la mobilité fait partie du lot...»

Source : Le Nouvelliste, Hélène Krähenbühl, 30.09.19
Illustration : Le Nouvelliste, Sacha Bittel, 30.09.2019


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